Ici, nous arrivons au premier arrêt à la "Baia di Citara", ici nous servirons une délicieuse bruschetta à la tomate d'Ischia et au basilic accompagnée de vin local. Il existe de nombreuses légendes qui font de la baie de Citara un lieu fascinant, et c'est encore plus le cas de laisser les légendes elles-mêmes, racontées par les anciens agriculteurs foriens, des mythes transmis de génération en génération, depuis des temps lointains. Le nom même de la localité semble provenir de Vénus Citarea et du prodige qui créa la baie de Citara et ses thermes, des larmes versées par la déesse pour avoir perdu son bien-aimé Adonis. Une autre version raconte que c'est plutôt Tifeo avec ses larmes qui a créé l'inondation de la baie, cette fois des larmes de joie pour avoir reçu le pardon de Jupiter. En plus de la conformation marine de la baie, on dit que la Pietra della Nave, n'est rien de plus qu'un rocher, mais selon les légendes, elle semble être la galère avec laquelle Ulysse a voyagé, l'ayant reçue d'Alcinoo, roi de les Phéaciens, pour retourner à Ithaque.

Nous sommes à Forio, face au large, où les vagues se brisent sur les rochers de toute leur force où, au sommet de la montagne, nous pouvons observer Atteindre le phare de Punta Imperatore. La vue depuis Punta Imperatore est l'une des plus incroyables au monde et nous ne pouvons qu'imaginer comment Lucia Capuano, la première femme gardienne de phare de l'histoire, a passé ses journées. En fait, elle est la protagoniste de l'histoire du phare de Punta Imperatore qui remonte aux années 1930. Lucia Capuano était mariée à Francesco dit "a'lanterna", le premier gardien de phare qui y mourut. À l'époque, Lucia n'avait que 30 ans et avait déjà sept enfants; c'étaient les années de guerre et Donna Lucia a décidé de ne pas abandonner et de prendre la place de son mari dans ce phare qui avait tué son mari. Une histoire d'émancipation féminine celle de Lucia Capuano, à une époque où les femmes étaient reléguées au rôle de mères et de femmes au foyer.

En continuant la navigation, nous aurons l'occasion de voir de très près la baie de "Sorgeto". La baie de Sorgeto est une petite crique située entre des rochers surplombant la mer et, outre sa rare beauté, elle est connue pour être un véritable parc thermal naturel gratuit, qui peut être visité 24 heures sur 24 toute l'année. Ici, l'activité volcanique souterraine fait émerger les eaux thermales du fond marin à environ 90° et se mélanger à l'eau de mer, créant naturellement le même précieux mélange d'eau de mer et d'eau thermale qui est généralement créé artificiellement et utilisé en thalassothérapie dans les établissements thermaux. . Par conséquent, dans la baie de Sorgeto, bien qu'étant en pleine mer, vous pouvez profiter du même effet obtenu en vous baignant dans une grande piscine d'un parc thermal. La baie est assez abritée des vents, il est donc possible de profiter d'une baignade paisible et ensoleillée pendant la majeure partie de la journée.

La navigation se poursuit avec de nombreuses surprises le long du magnifique Sant'Angelo où nous ferons un autre arrêt pour une baignade. Sant'Angelo est peut-être le village le plus pittoresque et le plus célèbre d'Ischia : cependant, ce n'est pas une municipalité distincte, c'est plutôt la fraction marine de la municipalité de Serrara Fontana, sur le côté sud de l'île. Le village de Sant'Angelo avec son îlot tufeux appelé "la Torre" est l'une des cartes postales les plus célèbres d'Ischia. Il est toujours resté un peu détaché du reste de l'île et le tourisme ici se démarque également : la qualité des hôtels est en moyenne plus élevée et tout est plus paisible également grâce à la décision de laisser tout le centre de Sant'Angelo complètement piéton et interdit aux voitures. Sant'Angelo est divisé en deux parties : la partie supérieure avec l'église de San Michele Arcangelo, les ruelles étroites et en dessous le port touristique avec la promenade, la place et la tour, l'îlot de tuf relié à Sant'Angelo Angelo à partir d'un étroit isthme de terre.

Le suggestif Maronti, plein de surprises ! La "Spiaggia dei Maronti" est l'une des plages les plus célèbres et les plus populaires de l'île d'Ischia. Entouré d'un paysage naturel préservé et offre une vue spectaculaire sur la côte et la mer cristalline. Les fumerolles sont l'un des phénomènes volcaniques les plus célèbres que l'on puisse admirer sur l'île d'Ischia. Ils sont situés au début de la plage de Maronti, dans la zone de Sant'Angelo, et sont causés par l'activité géothermique sous-jacente de la ville. Dans cette zone, l'eau thermale atteint les températures les plus élevées de l'île, proches de 100°C. Cavascura, le plus ancien bassin thermal d'Ischia, est un lieu extrêmement suggestif qui témoigne de l'histoire des anciennes civilisations qui ont passé leur temps sur l'île. Aujourd'hui encore, Cavascura conserve son aspect d'origine et offre aux touristes l'un des spas les plus anciens et les plus évocateurs d'Europe, où il est possible de se détendre avec des massages, des traitements de boue ou des douches thermales.

À ce stade, nous sommes dans la zone "la plus sauvage" d'Ischia, "La Sgarrupata". (Ici l'arrêt est prévu s'il y a des changements dans le programme ou au choix du Capitaine après évaluations du plan d'eau). La Sgarrupata à Ischia est une côte très haute surplombant la mer, née de la stratification de différentes époques géologiques aux couleurs enchantées, du jaune ocre au rouge pourpre, une beauté sertie par une mer cristalline aux fonds marins vert émeraude grâce à la présence de vastes prairies de posidonie. Un des endroits à ne pas manquer. Il peut également être visité par voie terrestre, mais en raison de son parcours difficile, de nombreux touristes préfèrent y accéder par voie maritime.

Et nous voilà à l'heure du déjeuner ! Avant de ravir votre palais avec notre cuisine napolitaine traditionnelle, nous ferons une excursion à la "Grotta Verde" située dans la baie en face de la "Punta della Cannuccia", près de "San Pancrazio". (Il convient de rappeler que le lieu du déjeuner peut varier en fonction des conditions météorologiques et que l'excursion à la "Grotte verte" peut également varier). San Pancrazio : de quoi s'agit-il ? C'est le petit lac qui se forme derrière les rochers près de la grotte verte ou de terre comme on l'appelle. C'est cette grotte dans laquelle il faut plonger pour y accéder et une fois à l'intérieur le corps s'illumine d'une lumière verte comme s'il était phosphorescent. Cet endroit n'est accessible que par voie maritime. Nous pourrons également observer un restaurant qui se trouve maintenant parmi les ruines causées par un glissement de terrain il y a une vingtaine d'années dans la baie de San Pancrazio.

Après la "zone sauvage", nous nous dirigeons vers la "plage de Cartaromana" située dans la baie du même nom. La caractéristique principale est la vue magnifique sur le château aragonais. Il a du sable très fin et une mer cristalline. Un fond marin riche d'un véritable trésor archéologique et faunistique. L'érosion a également joué son rôle ici, réduisant au minimum l'étendue de la plage, mais il est toujours possible de se livrer à l'étreinte chaleureuse du soleil sur les rochers noirs. La particularité de cette plage est le bain chaud, effet d'une hydrothérapie naturelle en mer. Accessible à pied en suivant un chemin assez fatigant, par la mer c'est certainement le moyen le plus suggestif de l'observer dans toute sa beauté, immortalisant la baie comme une crèche.

Et nous voici au majestueux "Château Aragonais" ! (Ici l'arrêt est prévu s'il y a des changements dans le programme ou au choix du Capitaine après évaluations du plan d'eau). Le château aragonais est une fortification qui se dresse sur une île de marée de roche trachytique située sur le côté est de l'île d'Ischia, reliée par un pont en maçonnerie de 220 m de long à l'ancien Borgo di Celsa, connu sous le nom d'Ischia Ponte. L'îlot sur lequel le château a été construit dérive d'une éruption synactique qui s'est produite il y a plus de 300 000 ans. Il atteint une hauteur de 113 mètres au dessus du niveau de la mer et couvre une superficie d'environ 56 000 m². Géologiquement, c'est une bulle de magma qui s'est consolidée lors de phénomènes éruptifs et est définie comme un "dôme de stagnation". Le château est accessible par un tunnel creusé dans la roche et commandé au milieu du XVe siècle par Alphonse V d'Aragon. Auparavant, l'accès n'était possible que par voie maritime.

Nous nous dirigeons vers la zone portuaire de Casamicciola-Ischia, pour atteindre la magnifique baie de la "plage anglaise". La plage des Anglais est une petite plage volcanique de galets et de sable noir. Située sur la côte nord de l'île, elle est abritée par la falaise. Cette plage isolée a reçu son nom actuel pendant la Seconde Guerre mondiale, lorsque les Britanniques l'ont utilisée comme point de débarquement lors d'une attaque. La recherche de ce joyau caché, pas facile à trouver, ajoute une touche d'aventure à une bonne promenade. Vous devrez trouver le chemin pavé près de la jetée à l'extrémité d'Ischia Porto, indiqué par un bougainvillier vibrant qui vous guidera tout au long du chemin. Il faut y aller assez tôt le matin, quand la plage reçoit plus de soleil avant de se retrouver à l'ombre de la falaise, mieux vaut y aller en bateau non ?

Parmi les nombreux lieux à découvrir, il y a l'un des petits symboles de l'île ainsi que l'un des endroits les plus caractéristiques. Nous parlons du soi-disant "Fungo di Ischia" dans l'agréable quartier de Lacco. La ville s'élève dans un amphithéâtre naturel qui surplombe la mer. Parmi les choses à voir, il faut mentionner la tour de la mairie, la basilique de Santa Restituta, la paroisse de Santa Maria delle Grazie, le musée et les fouilles de Santa Restituta. Le "Fungo" est situé au milieu de la mer, au bord d'une petite falaise. Il s'agit, en pratique, d'un rocher de tuf vert d'une dizaine de mètres de haut. Il y a des siècles, il a éclaté de l'embouchure du mont Epomeo. En tombant dans la mer, il s'est refroidi. Au fil du temps, le vent et la mer ont fait le reste, lui donnant sa forme particulière.

Nous avons presque atteint la municipalité de Forio, mais nous observons d'abord la côte montagneuse de Zaro, dominée par des maisons de luxe d'une rare beauté. Mais sur Zaro, il y a une particularité encore plus grande : le 26 de chaque mois, il y a l'apparition de la "Vierge de Zaro". Ce que nous savons: En 1994, dans la maison de deux frères (Paolo et Luigi), des groupes de prière ont été formés après qu'ils ont affirmé avoir vu la Madone et auxquels certaines familles ont commencé à participer. Le 8 octobre 1994, Paolo et Luigi avec Imma et Marianna (deux sœurs), après le déjeuner, sont allés se promener dans les bois de Zaro, après un moment, ils ont gravi une colline, l'ont surmontée et se sont retrouvés devant deux rochers, le seul espace libre car il y avait un buisson dense autour d'elle. Là, ils ont récité le Saint Rosaire et la Mère du Ciel est apparue à Paul et lui a dit : "Ceci est un lieu béni". Le même soir, pendant le chapelet à la maison, Notre-Dame s'adressa à Luigi et lui dit : « Zaro sera un lieu de pèlerinage ».

La dernière beauté que nous observerons avant d'entrer dans le port de Forio est la plage de "San Francesco". (Ici l'arrêt est prévu s'il y a des changements dans le programme ou au choix du Capitaine après évaluations du plan d'eau). La plage de "San Francesco" à Forio est certainement une plage pour les esprits romantiques, nichée entre le saut de "Punta Caruso", parsemé de cactus, et l'ancienne ville de Forio gardée par sa sentinelle sacrée : l'église du Sauvetage. Même la mer ici à San Francesco est de cette couleur spéciale que seules les eaux calmes peuvent avoir : elle est émeraude, habitée par des colonies de petits poissons qui se vautrent autour des récifs protecteurs ou dans la grotte qui s'ouvre sur le flanc de la montagne.

Notre voyage se termine en naviguant vers le port de Forio.